Cathédrale de Reims

Aaaaah ! J'ai peur !!! Je viens de monter 240 marches pour atteindre la “galerie des rois”. Je suis à 40 mètres du sol ! La galerie compte 56 personnages (4,5 m de haut). Vous voyez ces grands personnages sculptés en haut, juste sous les deux tours ? Je suis là-haut ! Juste au pied du personnage central, Clovis ! Représentant le baptême de Clovis en l'an 496 par Saint Rémi. J'ai le vertiiiiiige ! Je me retrouve ensuite toujours à 40 mètres de haut sous la tour gauche. Je regarde en l'air et je peux voir là où était la cloche. Au sol il y a : des crottes de pigeons, trois cloches et des statues. On passe une petite porte et je découvre l'immense charpente entièrement restaurée en béton armé. C'est très impressionnant ! Je passe la passerelle centrale, au dessus de la nef avec un grand vertige et je sors par une autre porte pour faire le tour du chevet. Je découvre des statues étranges, les “marmousets” (des caricatures des gens de l'époque) autorisées parce qu'elles n'étaient pas visibles... Je découvre l'ange girouette à 87 mètres de hauteur (du moins sa réplique car on a voulu protéger l'original des intempéries, il se trouve au Palais du Tau)

Je visite la Cathédrale Notre-Dame de Reims “Cathédrale des anges” ! Cathédrale des sacres des rois. Chef-d'œuvre de l'art gothique. Reims fut pendant un millénaire, l'un des hauts lieux de l'histoire de France. La première pierre est posée en 1211. Je n'ai pas vu “L'ange au sourire” qui est en cours de restauration. Deux cloches sont toujours utilisées pour les grands événements, “Charlotte” 12 tonnes et “Marie” 7,5 tonnes. Bon je vais au Palais du Tau ! Je vous raconterai ! J'aurai moins peur, mes pieds toucheront le sol !

Au château de Condé

Voilà où j'étais hier ! Au château de Condé, demeure des Princes. J'ai pu admirer des décors de Jean Antoine Watteau (1684-1721), François Boucher (1703-1770), Jean-Baptiste Oudry (1686-1755), commandés par les Bourbon, les princes de Savoie, le Marquis de la Faye.
J'étais un peu déçue de ne pas pouvoir visiter toutes les pièces du château mais contente de voir de superbes peintures murales, le salon décoré par Jean-Baptiste Oudry, le décor de théâtre et les trompe-l'œil de Giovanni Niccolo Servandoni (1695-1766).
J'ai été surprise par la taille des lits (ils étaient très petits). Par les couloirs et les pièces si grandes avec une cheminée dans chaque pièce. Je me dis qu'ils ne devaient pas avoir très chaud quand même. J'ai vu une chaise à porteur pour très jeune enfant.

J'ai fait une chasse au trésor avec des énigmes à résoudre. J'ai pu ouvrir le coffre !!! Dans ce joli château j'ai eu l'impression de rentrer dans un livre d'histoire...

Land Art

Tendance de l'art contemporain apparue aux États-Unis en 1967, caractérisée par un travail dans et sur la nature. C'est ce que dit mon Larousse illustré !
Le Land Art n'a pas toujours besoin d'être fabriqué ! On peux le trouver sans rien faire dans la nature. Il suffit juste de bien observer...
Sinon, je peux faire des bulles dans la nature ! C'est du Land Art éphémère...

Jean de La Fontaine

Au pied du Vieux Château dont les murs dominent la Ville depuis une dizaine de siècles, dans une rue étroite bordée de maisons anciennes, se trouve la maison natale de Jean de La Fontaine ...

Je ne vous montrerai pas la façade qui est en cours de restauration depuis janvier. Construite à la renaissance et habitée par Jean de La Fontaine jusqu'en 1676, la maison deviendra musée en 1876. On accède au musée côté jardin en passant sous une tonnelle de roses. On y découvre une présentation de dessins, de gravures, de peintures, de sculptures et de nombreux objets d'art.
J'ai vu l'acte de baptême de Jean de La Fontaine, J'ai vu la grande clé qu'il utilisait il y a 350 ans pour ouvrir le portail qui fermait la cour de sa maison...
La salle que j'ai préférée est la salle “XIX e siècle” au 1er étage avec une toile de Louis-Émile Villa illustrant la fable “Le Héron”. Un Poêle en faïence de Sarreguemines orné de scènes illustrant des fables et beaucoup beaucoup d'autres jolies choses... que je reviendrai voir !
Cashou était avec moi, il arrive de Pennsylvanie. Jean de La Fontaine lui a écrit quelques fables, il voulait en savoir plus, je l'ai donc emmené.

Camille Claudel

Au moyen-âge le diable conclu un marché avec le seigneur de Bruyères. Contre son âme, le diable promis de finir la construction de l'Abbaye du Val Chrétien. Les bâtiments allaient être presque terminés lorsqu'un coq, réveillé par le tapage, se mit à chanter. Le diable, affolé s'enfuit, mais courant trop vite les deux bretelles de sa hotte chargée d'énormes blocs de grès cassèrent net et toutes les pierres se répandirent sur la route du village...

Ce lieu était une des escapades favorites de Paul et Camille Claudel, sculptrice française née à Fère-en-Tardenois en 1864. son frère Paul était poète et écrivain. Nous avons trouvé les sculptures surréalistes des visages de Paul et Camille Claudel. Nous avons peut-être aussi trouvé le bloc de grès qui aurait inspiré la fameuse vague... Les grès étaient source d'inspiration de l'œuvre de Camille Claudel. Cette après-midi j'ai fait de ce lieu mon terrain de jeu. Maintenant une petite visite au Musée Rodin s'impose...